H O L B O X
Nous prenons un bus de Cancùn à Chiquila (2h30), petit village de transit où le Ceviche de bar du restaurant El Puerto vaut le coup.
Ferry pour Holbox, environ 30 minutes. À peine débarqués sur l’île, nous sommes vite étonnés par l’aspect authentique qui s’en dégage : rues de terre à moitié inondées, ruelles délabrées et bâtiments à l’abandon sont légion.

Un charme indéniable émane de ce village de pêcheurs où les touristes déambulent entre les commerces et les habitants affairés à leurs occupations, et où les restaurants jouxtent les petites fabriques traditionnelles de tortillas. Les backpackers s’arrêtent volontiers dans les auberges de jeunesse à l’ambiance néo-hippie, qui peuvent plaire à certains. On croise quelques familles par-ci par-là, à l’affût d’une glace ou d’une quesadilla.

Ce mélange inattendu nous a beaucoup plu. Holbox n’est pas une station balnéaire où s’empilent les resorts. Ici, les petits hôtels sont dissimulés entre les cocotiers, et dans cette eau à 30°, nous avons le sentiment de nager dans une immense baignoire tant nous y sommes seuls.
Nous avons dîné le premier soir dans un petit restaurant très typique d’une rue excentrée, bon sans être génial mais très honnête pour le prix modique des plats (de 2 à 3€).
Nous recommandons fortement le restaurant « la tapatia », testé le lendemain : ses plats de cuisine mexicaine étaient copieux, délicieux et très abordables.
Le soir, la plage s’éteint et l’ultra-centre s’anime : une pléthore de restaurants et de bars aux ambiances variées s’offre à vous et il est facile de trouver l’endroit qui vous correspond. Salsa, Electro, groupes locaux ou DJ sets, il y en a pour tous les goûts.

Simple, authentique et charmante, Holbox est une île idéale pour une halte de deux ou trois jours. Plus pourrait être trop…
A très vite,
Paul Hugo et Giancarlo